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sábado, 21 de noviembre de 2009

http://www.facebook.com/pages/El hexagono/
Programme de musique française ou en français sur Radio 3 de Radio Television Española.
Merci à son directeur Paco Bermúdez Paeza.
http:// www.nuestrosvecinosdelnorte.blogspot.com
Enfin de la musique française dignement sélectionnée par des professionnels de la radio espagnole, tellement oubliée dernièrement dans le pays du Sud, mais qui grâce à ces programmes se récupère à nouveau. Bientôt elle reviendra peut-être, la chanson française...qui sait? Merci pour la sélection. Pas facile à trouver!

martes, 17 de noviembre de 2009


Perdue dans le cyber espace infini. Est ce que quelqu´un peut me dire pourquoi même en écrivant l´adresse de ce blog, personne ne le trouve? Je vous offre aujourdh´hui ce beau regard oublié des yeux bleus en extase soutenus sous les traits de l´angle de la caméra imaginaire du directeur : à nouveau je me retrouve, un peu, sur le visage de Jacqueline Bisset: regard perdu par les instructions mimiques de son directeur, comme une poupée mannequin froide et en cire...qui n´oserait pas bouger ni parler. La Nuit Américaine de François Truffaut (1973), avec Jean-Pierre Léaud.

viernes, 13 de noviembre de 2009

J´aime bien cette photo de Simone de Beauvoir: comme n´importe quelle femme qui décide passer tranquilement l´après midi au café pour y écrire et se rencontrer avec quelqu´un à Saint Germain des Prés. J´aime même beaucoup cette photo: la plume ou stylo quelle tient prête à inscrire les mots un par un. La cigarette entre ses doigts, compagne inévitable de l´intellectuelle et femme fatale d´autres temps. La tasse vide sur le petit plateau et la tétière qui attend le rituel de l´ecriture au temple du café: à l´abri de nous tous qui la regardons en nous demandant si vraiment elle y écrivait là bas ses essais et pensées, seule, comme uniquement les femmes connaissent le temps.

Photo du film, Domicile Conjugal, de François Truffaut, avec Jean Pierre Leaud et Claude Jade . La scène finale a lieu au quartier du Panthéon (VII), où on n´aimerait bien peut-être y vivre: je m´y suis promenée aussi en été, en automne, autrefois, où les nouveaux néo-parisiens bohèmes et bourgeois font maintenenat leur particulier "pic-nic/Déjeuner sur l´herbe" avec Beaujolais, fromages et pâtés (dernière sophistication urbaine- version parisienne des nuits du Sud).
J´aimais bien aussi la belle petite japonaise "Mademoiselle Hiroko" (que sera t´elle devenue?) sur le film, avec laquelle Jean Pierre Leaud trompait sa femme nouvelle-mariée, cherchant accomplir ses fantaisies orientales, dont il voulait s´instruire sur le live "Les Femme Japonaises" qu´il lisait le soir près de sa femme qui au contraire lisait une biographie sur l´étoile de ballet de l´époque à Paris, Nureyev. Cette scène d´essai de réconciliation conjugale a lieu aux jardins qui se trouvent derrière le Panthéon, à la Place "El Salvador" sur l´Avenue de Beteuil, près de l´esplanade du Souvenir Français, non loin de l´Avenue de Saxe où les peus enfants qui y restent aujourd´hui, se glissent en vitesse vers la présence toujours majestueuse et énigmatique de la plus belle Tour du Monde, sur leurs patins à roulettes: suivant le firme parterre gris, pour se libérer un peu de leur monde qui reste enfermé dans toutes ces belles maisons du quartier des embassades et de l´UNESCO. Peut-être un jour quelqu´un leur fera regarder ses films... ou bien viendriez vous sur mon blog?
L´ autre photo: de Jean Paul Belmondo et Jean Seberg dans le film À Bout de Souffle.

Ce Paris noir et blanc des vieux films passés à la télé avec le célèbre "carré blanc" sur le coin droite de l écran qui conseillait les parents de coicher bien tôt les enfants avec Nounours et le Maitre de sable qui nous endormait à moitié seulement pour regarder d´un oeil toutes ces images interdites et fascinantes d´un monde de ciné qui ne nous appartenait pas mais parmi lequel nous découvrions les "Baisers Volés", "À Bout de Souffle" et tant d´autres visages inconnus et fascinants. C´est ainsi que notre éducation cinématographique s´installait tranquillement chez nous: sans faire d´histoires. Maintenant tout le monde écrit des livres sur Truffaut, sur le ciné, littérature- cinéma, etc. Mais, vraiment, ¿qui oserait révéler les secrets des émotions que tout ce monde nous offrait gratuitement à la salle de séjour, un dimanche où rien ne se passait vraiment? Aujourd´hui, le monde a le monde entier, en images, en paroles, en regards: sans limites, sans "carrés blancs" et, il me semble, néanmoins, qu´il manque d´imagination et si il y a du "nouveau" c´est un peu aussi un regard vers tous ces autres phamtômes qui toujours nous addressent de loin.

Laissez moi, donc, vous envoyer regarder, en cachette, un peu, à nouveau, ou pour la première fois, una image "volée" de ses films qui tant m´on fait apprendre de tout ce qui se passait autour et dont, d´une manière ou autre, se ressemble un peu à nos histoires d´aujourdhui qui se croient si nouvelles: "l´avant garde c´est le passé."

L´écriture devient de plus en plus difficile: il me semble que cette année Paris n´aura plus jamais les couleurs de l´automne marron foncé de ses feuilles de chataigniers froissées, jaunies et écrasées milles fois sous les pieds des passants sans souçi qui traversent les allées du Luxembourg où une fois, tous, nous avons crû nous rencontrer, comme par hasard, avec quelqu´un qui venait du Nord pour aller vers le Sud avec nous: vers les plages de Tarifa, d´òu on pourrait regarder dans l´horizon rosé les terres du Maroc, sous le voil de la brume d´un matin ensoleillé. C