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lunes, 24 de octubre de 2011

Luz Casal à Séville




Luz Casal est venue chanter au Théatre de La Maestranza à Séville des beaux "boléros" de son dernier album "La Pasión". Je suis allée la voir, l´ecouter avec espoir de m´y retrouver en elle. Aussi à toi. Nuit magique que nous n´oublirons pas. Elle est bien aimée à Paris, beaucoup même, où elle a reçu en France beaucoup de prix, mais aussi en Andalousie, spécialement à Séville où elle commença aussi sa carrière musicale il y a des années. On dit qu´elle a choisi le tître de cet album, après s´être promenée et avoir vu et visité la magnifique Plaza del Salvador de Séville, où se trouve la si grandiose Église, aujourdh´hui "Colegiata" del Divino Salvador, expression sublime du barroque sévillan, et où se trouve aussi une des plus vénerables et vénerées processions barroques du Christ de "La Passion" de la Semaine Sainte Sévillane. Probablement, Luz s´est inspirée de cette Lumière Divine à Séville, qu´elle même projecte à travers sa voix et sa fragilité. Ue ville qu´elle dit toujours admirer, pour choisir un si beau nom pour son dernier album qui rassemble des chansons d´amour lesquelles à travers sa voix, ses gestes et sa fortitude nous laissent voir plus loin... d´où elle aussi vient. Elle s´est rendue presque mystique dans sa belle robe de cygne blanc, comme si elle chantait un peu son dernier chant...de cygne agonisant, mais en tenue de rock noir elle se transforme en cygne noir et elle s´y retrouve encore plus forte, et comme tous ceux et celles qui sont absolument grands et sublimes, nous sentons leurs manque de vanité et leurs presque nature surhumaine dans leur simplicité. Elle se sent et elle nous fait sentir avec son Art pur presqu´un peu plus près de ce dieu sévillan qu´elle a invoqué sans doûte dans sa douleur, dans sa maladie, à Séville, comme tant d´autres on dû aussi le faire quand on se sent manque d´espoir ou de force: dieu un peu en toi, "Luz" du Christe de "Pasión". Merçi pour une si belle soirée. Je vais sans doûte danser...Et si c´est aujourdh´hui ton anniversaire, par hasard, si tu tombes sur mon blog... Je te souhaite un peu de bonheur et je t´invite à écouter "Pasión".

lunes, 13 de junio de 2011

À Bout de Souffle " encore une fois, "badabada badabada...






Lundi dernier je suis allée voir "À Bout de Souffle" à la Fac au vieux cinéma que nous avons au Pavillion de l´ Uruguay, un viel édifice qui est une relique de l´Exposition Ibéroaméricaine de 1929 où chaque lundi on passe des films du répertoire classique (gratuit) jusqu´à compléter l´afore... Donc, public varié, exotique, singulier... s´y retrouve là bas. Quelques nostalgiques des salles du noir et blanc se placent dans ce petit théatre pour étudiants un peu triste peint d´ un bleu ciel pas très réconfortant, où un solitaire scénario un peu abandonné attend des pièces de théatre d´amateurs jamais jouées. Nous envisageons nos regards perdus vers un écran un peu fichû et nous écoutons un terrible son qui nous offre en sous -titres la version française du film de "la nouvelle vague" du directeur suisse Jean Luc Godart (1960), "encore ine fois". L´ambiance d´aujourd´hui est bien loin de ces belles soirées de cinéma à la salle de la bibliothèque de L´Institut Français/ Écoles Françaises de S. (Société de Bienfaisance), au 22 Rue Abades, détruit il y a quelques années où ils ont construit un bel hôtel... avec charme pour des touristes gourmets et puissants et quelques amants égarés et en fuite. Là bas, à L´Institut, pendant des années, pour les cours de Français d´adultes, mon grand père qui travaillât pour "La Société de Bienfaisance" pendant presque la moitié de sa vie et qui était avec ma grand mère un espèce de "Governeur" et maître de toutes les clefs qui ouvraient pour nous toutes les portes mystérieuses de la plus belle École Française du Sud de l´Espagne, projetait chaque jeudi soir tous ces vieux films français que la "bohème" et classe intellectuelle progressiste et "gauchienne" de la ville du Sud et du quartier noble touristique, venait bien voir après s´être rendu à la Librairie Montparnasse qui était proche pour acquérir un roman de poche, pour plus tard se faire voir. Il fallait se flâter de bien connaître "la nouvelle vague" en un temps où la censure y était bien là encore sous le régime d´un Dictateur. Moi, j´etais dans la salle comme une petite espionne, un peu voyeuriste, sans doûte, regardant des films qui peut- être ne correspondaient pas trop à mon âge... mais qui m´aidaient à ne pas perdre mon contact et identité avec la culture française dont je m´etais séparée en "exile", par circonstances de la vie. Mais, personne ne se doutait de moi... J´ai vu alors beaucoup de ses films en noir et blanc qui m´on aidé à arriver au bout, presqu´à bout de souffle... en attendant toujours cette rencontre pour courir les rues... à bout de souffle. Mais Jean Seberg a trahi Belmondo. À la fin, la lâcheté et la médiocrité s´imposent... Avec toutes ces images j´ai appris à apprendre tout ce que j´apprécie aujourdh´hui sur l´art visuel. Donc, merci grand père...


C´est pour celà que j´ai voulu retourner voir un de ses films que j´avais vu alors... passé le temps, en perspective... et sans doute, sans nostalgie du passé, je m´y retrouve et non... Tout est différent, mais pareil en même temps. Ce qui me manque le plus, c´est sans doute la compagnie de toutes ses personnes bien aimées, mais pas tellement appréciées alors, qui m´accompagnaient alors au cinéma.... et qui ne sont plus là, près de moi... Je regrette aussi ta main entre ma main au cinéma... Mais où, en tout cas, je retrouve dans ce film le Paris des années soixantes où mon père, comme Belmondo, se promenait avec ma mère sur les Champs Élysées quand les Champs étaient seulement "les Champs"... comme bien nous le fait savoir Belmondo içi, avec ces robes "style" Seberg que ma mère portait aussi si bien. Le film donne jusqu´à nos jours réponse aux "grandes questions" de toujours d´une façon simple. Je n´y vois au film rien de "romantique", comme il est souvent classifié, tout au contraire, il a ce ton amère et doux des tragédies envelopées sous le sourire cynique du geste des doigts sur la bouche de Belmondo jusqu´à son voyage "à bout de souffle", imité de nos jours par le beau garçon des spots de publicité de "Martini" Rosso. Le film explore la trahison dans l´amour, la lâcheté, le courage, la misère et la gloire de la jeunesse, les contradictions de la gamine capricieuse et petite bourgeoise américaine éblouie par une aventure "à bout de souffle" en Europe, où elle n´osera pas aller jusqu´au bout... de l´amour inconditionnel... Le sourire de Belmondo... sa mysogynie et son admiration pour la femme, sa beauté, en même temps... Magnifique!! Requiem toujours pour la belle Seberg! Ma mère me disait qu´elle avait connu quelqu´un à Paris dans une maison de coûture qui était le chauffeur de la belle Seberg, épouse de l´ecrivain .... et qu´il parlait d´elle comme si elle était une princesse de porcelaine... ou de "Tristesse". Comme on dit bien dans le film: " L´Age moderne sépare de plus en plus l´homme de la femme". On y est toujours là.

sábado, 4 de junio de 2011

Midnight in Paris: Woody Allen et moi.




J´avais vraiment envie d´aller voir le dernier film de Woody Allen qui a eu sa Première au Festival de Cannes 2011. C´est vrai que ses comédies ne sont plus commes celles de ses premiers temps...mais nous y retrouvons toujours les mêmes sujets, les mêmes paysages, les même visages, qui se répètent de façons différentes, sous d´autres formes, dans des lieux aparemment différents aussi...mais qui partagent entre tous le même essentiel de l´être. Et en plus il nous fait sourire, sinon rire: Gil, le personnage-psudo-écrivain est dans ce film plus Woody Allen que jamais! Il n´y qu´un changement de scénario, c´est tout. Ça ne fait rien qu´il tourne à Manhattan, L´Europe dont il se sent fasciné comme Henry James l´était lui aussi en temps quç américain, maintenant, il tourne à Londres, Barcelone, Paris...demain ce sera Venise: mais au au fond de lui même, l´accompgnent toujours l´obssesion pour la mort, le retour au passé idéalisé par les clichés de la culture mal digérée, la nostalgie inutile d´un passé qui nous empêche de profiter vraiment et vivement de notre présent... ces dialogues pseudo-intellectuels de la "middle class" intéllectuelle et pédante américaine... un homme seul au milieu d´une terrible crise d´itentité... pris en piège par une relation ridicule où il trouvera à travers ce voyage de rêve qui trouble la ligne qui sépare la réalité de l´illusion où tout est possible et presque pareil, en pleine nuit il retournera au passé de la bohème parisienne et y trouvera ses propres réponses pour son présent... Le passé nous bloque notre présent: qui est tout ce que nous avons vraiment.Et bien, sûr toujours la présence de belles jeunes filles dans ses films qui ouvriront les portes du désir et de l´espoir pour une nouvelle vie... sous la pluie de Paris!! Un autre film à Paris que vous ne pouvez pas manquer!

viernes, 22 de abril de 2011

Pink Martini. Concert à Paris à L´olympia, 3&4 Oct. 2011!!









"Je ne veux pas travailler"!!!!!!!! de la chanson "Sympathique" de China Forbes et Thomas Lauderdale (d´après le poème "Hôtel" de Guillaume Apollinaire publié aux éditions Gallimard) dans l´album "SYMPATHIQUE" (Sympa comme moi, quoi!). Quand viendrez vous vers le Sud en Espagne???
Voilà les paroles pour vous tous et si vous voulez écouter la chanson et la chanter avec moi, moi je la chante tous les matins quand je pars au boulot!!! et non à Paris où je veux absolument re-vivre!!!
(Â propos, peut-être ils vont nous interdire de lire ces paroles, de les écouter, de les chanter, peut-être de les écrire, car elles nous disent "et puis je fume..." C´est tout un absurde!)

"Ma chambre a la forme d´une cage
Le soleil passe à son bras par la fenêtre
Les chasseurs à ma porte
comme les petits soldats
qui veulent me prendre.

Je ne veux pas travailler
Je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement oublier
et puis je fume.

Déjà j´ai connu le parfum de l´amour
Un million de roses
n´embaumeraient pas autant
Maintenant une seule fleur
dans mes entourages
me rend malade.

Chorus

Je ne suis pas fière de sa
vie qui peut me tuer
C´est magnifique,
être sympathique,
Mais je ne connais jamais.

Chorus: "Je ne veux pas travailler..."








web site: www.pinkmartini.com

miércoles, 16 de febrero de 2011

Romy Schneider à Paris REVISITED.




Mes photos prises au Cinéma "Champo" de Paris (Rue Champollion) (Juillet 2007)










"Les souvenirs c´est souvent tout ce qui nous reste de mieux"/"The best is often the memories"/Los recuerdos muchas veces es lo mejor" (Romy Schneider dans un interview).
C´est un peu triste ce qu´elle nous dit, mais c´est sans doute un peu vrai, car tout le monde regarde en arrière quand le présent nous a fait trop de mal, et au moins si nous avons eu la chance de connaître un peu de bonheur derière nous, ça nous aide à vivre en même temps le présent et ainsi construire le futur. Puisque nous la regardons à elle et d´autres comme elles qui continuent à nous fasciner dans leur passé trop souriant. Mais que cachaient ses sourires? Plus tard, elle devenait la Sphynx énygmatique et mystérieuse qui nous laissait voir ses déceptions, ses trahisons de chagrins d´amours, l´abandon de son cher "voyou" Delon qui la séduisat à l´infini... Les paradis perdus sont toujours dans le passé. Mais, T.S. Eliot, le poète anglais nous rassure "Están presente y pasado presentes/tal vez en el futuro, y el futuro/en el pasado contenido" /)Four Quartets) .
Ces vers me rassuren toujours et je suis fidèle à la conception globale du temps qui m´emmène à l´éternité d´où un regard comme celui de Sissi/Romy venait sans doute. C´est ce qui me permet écrire aujourdh´hui ces quelques lignes. Sa beauté n´etait pas de ce monde, même quand elle n´était plus jeune, en ajoutant du temps à son corps qu´elle avait même laissé et osé photographié à 40 ans. eEle avait gagné la bataille à tous les hommes qui lui ont fait du mal sns le vouloir peut- être, et elle a sû nous laissé son témoignage et générosité de femme complète et pleine, ambigue, complexe, cohérente, complexe: de l´air vierge de Sissi à la fatalité de "L´Important c´est d´aimer."
"
Photos de Romy Schneider à Paris. Je vous invite à contempler Paris du haut des Tours de L´Église de Notre Dame avec Romy qui un jour remplît le ciel et les toits gris de tout Paris avec son charmant et eternel sourire et yeux de triste princesse! For more wonderful portraits and information about the exhibition that was held in Hamburg andBerlin (until 29 th August 2010) for the 70 th anniversary of her birth visit http://artblart.wordpress.com/tag/romy-schneider

miércoles, 2 de febrero de 2011

Romy Schneider au cinéma Champo à Paris




Mes photos au cinéma " Champo" au quartier Latin (Rue Champollion).



J´aime bien regarder ces images de ces deux amoureux de yeux bleus profonds d´océans qui me faisaient croire que la beauté n´existait qu´en celluloide sur l´ecran, en couleurs d´autres temps... Même ce tel Delon, ce garçon qui était le plus beau du quartier? Lui, qui avait fait trembler de désir passionnant les belles pucelles du Paris des années 60-70, les filles de foulards rouges at lunettes noires et chignons style "Cool" et beaucoup d´autres, comme Visconti, sans doûte, a sû bien apprivoiser le temps. Car il est toujours quelque part, en nous chantant un "soul", un duet avec Françoise Hardy... mais qui ne dit plus rien sur tous ces amours et baisérs volés. Il n´a pas pû oublié Romy ou un peu, il a trop habillé son coeur de tendresses pour d´autres femmes, mais pas si irrélles, comme elle... Romy Schneider. J´ai revu quelques films à Paris, un jour que la pluie m´a surpris. Non, je crois qu´il faisait trop beau cet été où je me suis perdue entre les touristes en te cherchant près du boulevard Saint Germain où je croyais qu´on s´était donné rendez-vous et j´ai donc pris refuge, près de la Rue Champollion et de la Sorbonne dans les librairies. Içi, dans ce vieux cinéma de films de culte: "LE CHAMPO" où presque par hasard il y avait aussi un cycle de passion japonaise et un film avec l´idolatré Javier Bardem jouant le rôle du peintre tourmenté, Goya. L´Espagne se croise toujours avec moi à Paris. Et je me retrouve comme dans un rêve avec son triste regard de Sissi derrière les vitrines des affiches en noir et blanc où brille une sélection de ses meilleurs films. Je me demande si vraiment quelqu´un viendra vraiment les revoir. Les stars d´aujourdh´hui ne ressemblent pas des vraies stard de cinéma: elles sont comme des fausses copies certifiées. Je dois être la seule à me décider si entrer ou pas dans la salle. Si tu étais déjà près de moi, nous les verrions tous deux ses films dans le noir: enfermés, comme tu aimes bien être entre les parois des chambres qui rassurent tes peurs. Elle, Romy, comme tourmenté son visage de buste hélénique, me fait un geste pour que je rentre au cinéma de relique du quartier. Elle m´a traversé le coeur, comme à elle un jour son bel Alain lui a traversé le sien. Un étrange "étranger", comme moi, un passant sans souçi, s´est soudain arrêté près de moi, ou derriere, tout simplement pour me dire en chuchotant, ce parisien nostalgique-personnage de mon prochain roman- peut-être, un peu gaga, moitié blond, moitié brun, qui portait un drôle de casquette et grosses lunettes années soixante, que: "tout ce qui est Romy est simplement extraordinaire, allez- y madame". "-Merci, monsieur" je lui ai répondu, en souriant. Et il est parti, en me laissant prendre mes photos que je n´arrive pas à publier plus tard sur ce blog dans le sens des aiguilles (caprice du destin) À Romy il faut la regarder en inclinant la tête d´un côté et il m´a fait signe de la main cet homme en la portant à sa bouche, comme pour me dire en un geste que Romy était toujours la plus belle. Et je lui ai fait signe que oui avec la tête. Et j´ai pris ces photos, j´adore le reflet des vitrines, des miroirs sur la caméra. Il me l´a conseillé, ce regard de Romy, à travers les vitres qui nous séparent: mirage poétique, apparition sublime et énigmatique. Sans doute, son conseil parce qu´il se doutait que je puisse la connaître, cette femme lyrique et pure poésie de beauté hélénique, m´a poussé vers elle. Elle me fait penser aussi à un poème de Hilda Doolittle "Helen of Troyes" dédié et inspiré par la grande Diva, Greta Garbo qui avait, comme Romy, le don de la beauté surréelle et sereine des models classiques. Içi, les voilà ces deux sublimes amants-cygnes qui rien ont à voir avec les étoiles inventées de nos jours: "Romy et Alain à l´envers" dans le film, "Christine", comme si ils ne posaient même pas. Un film que j´ai vu à Paris avec ma mère qui l´adorait plus que moi, il y a des siècles et des siècles, pendant un après-midi d´un certain jeudi des quatre heures de pain et chocolat, plus tard aussi avec Sissi et toute la cour de Vienne dnas nos pupiles éblouies. Toutes les petites filles voulaient lui ressemble: un peu. Et en même temps tou cette fausse féerique nous a tué, une fois découverts tous les faux décors de l´amour et des princesses qui un jour finissent par se tuer. Après, je l´ai suivie par tous ses films plus tragiques, qui étaient très bien aussi. "La piscine", je m´en souviens m´avait beaucoup plus. Je voulais toujours me coiffer comme elle, les cheveux en arrière, avec un font synonyme de noblesse d´esprit. J´avais appris de sa mort en Espagne, et ça m´avait drôlement bouleversé. Je n´imaginais pas que "Sissi"/Romy puisse mourir un jour: bien sûr, je pouvais comprendre sa douleur, elle avait perdu son fils à cause d´un absurde accident. Je lisais toujours "Le Paris Match" à la bibliothèque de L¨Institut Français au Sud et je ne quittais donc jamais le lien avec la ville du Nord et toutes ses petites vies... Elle avait une autre petite fille, je crois, qui aussi, avait hérité son même front de femme intelligente et puissante...mais elle n´avait pas pû surmonter le coup du fils bien-aimé. Après, elle avait tourné "La Mort en Direct". Prophécie. Elle était fascinante. Tout ce que je sais sur cinéma je le dois à cette époque. À ma maman, à elle, à toutes ces autres comme "elle/aile" qui m´on fait apprécier le cinéma comme un Art curatif et son contraire. À tous ces films qu´on me montrait comme si c´était la vie même, sans le savoir, je leurs dois des moments de plaisir, de souffrance, de connaissance, de joie! Elle m´a appris à regarder la beauté sans aditifs: pure, trop pure. Je ne saurais pas comment l´expliquer. Elle était presque pareille à Romy, à Gina, à Grace, à Elizabeth... et tant d´autres avec qui nous avons passé toutes ses années. Ma mère, les mamans d´autres temps, qui se regardaient timides dans les visages de toutes ses belles femmes d´âmes brisées. Je l´ai crû donc, et je croyais à Sissi, à Christine, mais après, avec le temps, le mauvais temps, ce beau regard s´est refroidi dans beaucoup d ´autres films où elle jouait à être quelqu´un d´autre, loin de Sissi, loi d´elle même. Elle était froide comme la glace. Comme moi, comme toi. Loin de Baviera, à Paris elle mourra petit à petit, sans Alain, sans les siens. Et moi, je suis partie vers le Sud et je l´ai aussi oublié, car il y avait des nouvelles Pénelopes, Victorias... Je croyais l´avoir oubliée. Mais non, je l´ai retrouvée à Paris et je l´ai reconnue pendant que je t´attendais et elle me réconforte et me dit qu´elle est là bas, plus loin où habitent les vraies étoiles sur la toile des cieux qui couvrent les boulevards de Paris. Moi, je ne lui ressemble pas. Ma mère toujours m´en parle de toutes ses femmes comme si elle même les habitaient. Mais j´ecris pour que les Romys, les mamans, les Grace, les Belles sans chirurgie d´autrefois, nous accompagnent toujours: elles, dames qui ne pouvaient pas écrire, ni être stars de cinéma, ni être comme toi, comme moi, maintenant que Romy n´est plus là, je fais de toutes les femmes du monde des stars de cinéma! Comme si elles étaient toutes habitées par les esprits classiques de l´écran en noir et blanc et en couleurs que jamais je n´étaignerai pour vous. ACTION ON TOURNE "ROMY ET ALAIN SONT REVENUS!" Il nous restera toujours Alain Delon, pour qu´il nous raconte un roman sur la plus triste et belle histoire d´amour de deux étoiles de cinéma qui ne semplaient pas stars, mais plutôt âmes errantes coinçées sur l´écran! Mais qui s´aimaient comme nous tous, sans doute. Plus Romy que jamais, peut-être, aujourdhui que tu la re-regardes à nouveau, sur ce miroir magique c´est bien toi! Te voilà, entrons au cinéma!