Vistas de página en total

domingo, 17 de enero de 2010

Jane Birkin Revisited


Photo du Disque de Jane Birkin "Rendez-Vous".

Photo d´un de ses concerts à Girona. Source: www.20minutes.es


Jane Birkin était venue vers le Sud en 2008. Elle a visité Madrid, Girona et Barcelone pour la promotion de sa tournée en Europe, "Rendez-Vous". Elle disait se sentir trop fatiguée. Rien à voir avec son passé. Le temps nous crâche dessus et nous aurons beau faire, nos actes et nos faits vécus nous poursuivent et sont toujours présents. Comme des phantômes. Elle ne veut plus entendre parler de "Je t´aime, moi non plus" et de la follie des années 70 qui sont à nouveau un peu idéalisées ou idolatrées, comme tous les temps passés: le Jazz Age des années 20, par exemple à Paris où d´autres périodes de grand impacte culturel et artistique ont eu lieu. Elle dit en avoir marre de ce passé duquel on continue à l´interroger. Pourquoi renier d´un passé qui l´a construite, qui l´a aidé à être ce qu´elle est aujourd´hui? C´est ce qu´elle a dit à Madrid, au Círculo de Bellas Artes. Sans doûte nous idéalisons peut-être sa vie de Muse, son image d´icone Pop et sensuel, cette vie à côté de Serge, mais qu´à elle seule lui appartient vraiment: et c´était peut-être dur, très dur, même à la fin quand il étai devenu victime du personnage que lui même il avait créer et qui entraînait en même temps tous ceux qui étaient près de lui? Maintenant, elle lutte et défend les plus négligés, les causes solidaires, comme beaucoup d´artistes font, à ses très bien portées soixantes années. Elle chante pour les causes injustes, dénonçant la douleur des pays qui souffrent de la tyrannie des états totalitaires. Serge aurait, lui aussi, bien aimé être là. . . Ou non. Beauté, elle en a toujours. La musique l´accompagne, mais en nous obstinant à jouer à être un, ou une autre, en déchirant et changeant la peau qui nous gratte et qui se pourrit, ce n´est pas suffisant. Nous ne pouvons pas empêcher d´être qui nous sommes vraiment: et Jane sera toujours Birkin, par dessus elle même et aussi un peu Serge. Elle "non plus." On l´aime toujours partout: en France beaucoup, je crois bien. En Espagne, elle est venue trop tard car elle ne pouvait pas venir pendant ces années où tout était presqu´interdit. La nostalagie de ce passé enfui fait qu´elle recoive des prix de ciné europeén, par exemple à Santiago de Compostela. Mais c´est une autre cette femme qui sourit des yeux: la nostalgie tue nos coeurs brisés. Les réponses à beaucoup de questions vous pouvez les trouver sur
www.elpais.com/cultural/o8

sábado, 9 de enero de 2010

Gainsbourg Revisited






Photo de Francis Giacobetti pour le Nº 31 (Décembre, 1974) du Magazine, Lui.
Pourquoi, soudain cette "Gainsbourg/Birkin follie" de nouveau, jusqu´à nos jours? On écoutait leur musique chez moi. Toute la troupe on les aimait tous: Brassens, Moustaki, Gréco, B.B, France Gall, Françoise Hardy... Un tourne-disque était suffisant, du bon vin, et un succulent dîner les samedis soirs, à l´Avenue Jean Jaurès et on dansait embrassés les uns avec les autres... On vivait la musique en direct: elle pénétrait chez nous et on la partageait. On se laissait aller. Là bas, une petite fille se demandait que voulaient dire les paroles de la célèbre "Je t´aime moi non plus" (par exemple!):
__Mais qu´est ce qu´ils font, eux?
__ Ben, ils s´aiment. C´est tout.

C´est drôle, parce qu´ en l´écoutant,il lui semblait néanmoins que l´homme disait bien autre chose. D´une belle façon, mais quand même... c´était évident. Elle, toute petite et si jeune comme elle était, ou ressemblait l´être, comprenait bien cette poésie mystérieuse que l´on n´étudiait pas du tout à l´école. Elle n´aimait plus "elle non plus" Prévert: "phonétiquement", je veux dire, elle entendait ces mots clairs de la chanson qui l´hipnotisaient, justes et précis murmurés par ce Monsieur toujours mal rasé, un peu laid,à son avis, mais qu´elle trouvait elle aussi très séduisant: comme un personnage de film noir, qui la menait aussi vers lui avec ces trop belles chansons d´amour et désamour: "Je baise et je viens entre tes reins", quand aparemment les paroles étaient: "Je vais et je viens entre tes reins". Une ambigüité qui faite exprès (sans doute par le génie de l´artiste) lui semblait trop évidente, et que tout le monde cachait sous un beau sourire "Année 70, année érotique, soi-disant pop et naïf. L´Amour physique se cachait aussi sous les mots. Déguisé, mais toujours il se montrait à la fin, non seulement entre les jaillissements et les soupirs de la belle anglaise Jane (et non "plus jamais" de Brigitte Bardot, mais enveloppé par le mot lui même "Vais et" ( si prononcé avec liaison et avec un timide "b") il révélait sa vraie identité quand on le chantait haute voix. On lui demandait alors de bien se taire. Et quand à nouveau elle demandait:
__Ça veut dire quoi "baiser"?
__Ben, ça veut dire "faire des gros bisous": faire un baiser.
Please, enjoy the extraordinary music of this french singer!!
Visit: www.youtube.com (pour le célèbre vidéo de la chanson "Je t´aime moi non plus"

jueves, 7 de enero de 2010

Charlotte Gainsbourg


Photo de Charlotte Gainsbourg. Film de James Ivory (2007), "The City of Your Final Destination".
Nous reviendrons vers elle. Chic naturel. Je ne l´ai pas vue dans les ténèbres angoissantes de "Anti-Christ". Je l´aime bien aussi comme "Jane Eyre" (Franco Zefirelli) dans son rôle de femme puritaine/passionnée. Et que me dîtes vous du duo, "Lemon Incest" avec son père quand elle était une ado? De nos jours, on ferait toute une histoire de la scène!
Si vous voulez plus de Gaisnbourg, allez visiter le site:
www.gainsbourg.org

miércoles, 6 de enero de 2010

Serge and Jane



Voilà quelques images de ce "beau" et très spécial couple "icone" de la musique et culture française des années 70 en France: Gainsbourg/Birkin/Gainsbourg. Les voilà pour le Jour de l´Epiphanie, comme contraste un peu plus frivole à la célébration de la Fin de Fête: sans doute, nous "Reines Mages" nous adorons son allure décadente, de Serge, je veux dire, son air un peu vicieux ou de dépravé, si vous me permettez l´expression, et même un peu indolent. Une négligence très bien portée, mais qui continue à nous inspirer.
Un autre jour, je reviendrai vous parler d´eux et de leur fille, aussi belle elle, à mon avis, dans son genre. Comme si elle venait d´un autre temps qui ne lui appartenait pas: Charlotte Gainsbourg, muse de ce "revival" français qui s´installe récemment et petit à petit à nouveau, un peu partout, aussi vers le Sud, comme un brouillard magique et gris: austère, pulchre,cette nouvelle Muse? Avec un sourire contenu sous un regard triste et des lèvres serrées qui n´osent pas parler. Bon, Happy Jour d´Épiphanie!! (Fête des Rois Mages, vers le Sud, où on mange un "ROSCÓN", qui très peu se ressemble à la Gallette des Rois du Nord!)