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lunes, 3 de agosto de 2009

"Eux aussi ils rêvaient d´aller à Paris pour changer leurs vies, anodines et bourgeoises. Mais ils restèrent dans leur belle maison en bois, si American style, des années 50: paralysés par la peur de changer et d´être vraiment heureux et eux mêmes. Le nom de leur rue, "Rue de La Révolution," deviendra ironique pour eux deux, (et pour d´autres, peut-être) qui y resteront bien installés, pour toujours. Un essai de "Révolution Domestique" essayée et malheureusement échouée par Madame Wheeler (Kate Winslet) qui portera le drâpeau de La Liberté de travers, et qui mourra aussi pour ce qu´elle aurait considéré son droit personnel sur son corps et ses rêves, trahis par la peur de l´autre, son compagnon de fuir avec elle vers un destin sans doute inconnu mais sincère, authentique et aventureux, loin du conformisme de tout ce petit monde of American Dreams, de la middle class, qui nous paraît si solide et si rassurante, mais qui peu à peu détruit tant d´histoires d´amour, de couples qui commençaient par le rêve et l´espoir individuel d´initier ou continuer une nouvelle vie, quelque autre part. Pourquoi pas Paris?"

Photo du setting du film, Revolutionary Road. Dir. Sam Mendes (2008),
avec Leonardo DiCaprio and Kate Winslet.
Un roman de Richard Yates (1961).

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